Navarro était en quête d’un succès #12

Daniel NavarroIl y a des coureurs qui gagne peu dans leurs carrières et Daniel Navarro en fait parti. Malgré ses nombreuses tentatives souvent infructueuses. Cependant, il y a une raison à ce « petit » palmarès. C’est un grand ami de El Pistolero, Alberto Contador. Outre les mêmes qualités et la troublantes ressemblances physique, ils ont une carrière quasiment commune. De 2005 à 2012, ils se sont côtoyer dans les mêmes équipes sauf en 2007 où Contador a fait une année chez Discovery Channel. Sinon Liberty Seguros, Astana et Saxo Bank pour leurs parcours communs avant que Navarro décide de s’émanciper fin 2012, en prenant du galon chez Cofidis en tant que leader puisqu’aux côtés de Contador, c’était son fidèle lieutenant, celui qui l’accompagné le plus loin dans la montagne.

Comme je le disais, seulement quatre victoires pour ce grimpeur dont cette étape sur la Vuelta, hier mais aussi une étape sur le Dauphiné Libéré en 2010, le Tour de l’Ain en 2012 et le Tour de Murcie l’an passé. A 31 ans, il a encore quelques années devant lui pour ajouter des lignes à son palmarès. C’est aussi un coureur de Grands Tours, son meilleur classement c’est en 2013 sur le Tour de France avec une 9e place et il tentera de faire mieux que sa 13e place sur la Vuelta en 2009. Il est actuellement 12e à 4 minutes 11 secondes.

Et sur cette Vuelta, la partie qu’il préfère arrive car arrive la semaine décisive pour le classement général. Il était leader sur le Tour de France mais contraint à l’abandon lors de la 13e étape, malade. Il avait de toute façon perdu toutes chances de bien figurer au classement général à l’issue de l’étape des pavés arrivant à Arenberg. C’est un animateur de course, il ne se contente pas de suivre, à défaut parfois, pour son plus grand bonheur hier. Alors Daniel Navarro sera t-il le facteur X de cette fin de Vuelta, réponse dès aujourd’hui.