Le débat des Bonifications #3

Les bonifications, secondes accordés aux trois premiers de chaque étape sur le Tour d’Italie et Tour d’Espagne à hauteur de dix, six et quatre. Mais ces bonifications ont disparus sur le Tour de France depuis 2008. Il y en a également aux sprints intermédiaires sur chaque étape. Aujourd’hui cela a permis à Michael Matthews de s’emparer du maillot de leader. Mais ces différentes bonifications sont un bien et un mal selon les cas de figures.

Pourquoi faut-elles qu’elles restent ? Tout d’abord, elles permettent de donner un certains intérêt aux premières semaines de grands tours car les sprinteurs ont tout à fait leurs chances de porter le maillot malgré quelques secondes de retard. Donc un changement de leader plus souvent est possible. On peut constater que sur le Tour de France, le maillot ne change pas souvent de leader en première semaine. Pour les leaders qui ont perdu du temps, sur certaines échappées même si elle va pas au bout, ils peuvent reprendre quelques secondes qui peuvent être importante à l’arrivée finale. De plus, sur des étapes comme aujourd’hui où les leaders se tiennent et où il ne peut y avoir de gros écarts cela récompense, les plus rapides mais aussi ceux qui ont joués la victoire et ne se sont pas contenter de suivre.

Dans qu’elle cas faut-elles qu’elles disparaissent ? Surement à l’arrivée des étapes de montagnes car cela est  un frein aux offensives car un coureur comme Purito qui a une bonne pointe de vitesse, se contente des derniers mètres pour lancer un sprint et ainsi récupérer une quinzaine de secondes avec les bonifications par rapport à un coureur comme Contador par exemple qui n’a pas une grosse pointe de vitesse. On le voit sur le Tour de France, pour récupérer du temps, les coureurs sont obligés d’attaquer d’un peu plus loin. Tout en les gardant aux sprints intermédiaires pour récompenser les attaquants.

Donc oui les bonifications doivent rester dans les courses mais sur les étapes de plat ou « casse pattes » mais pas dans les étapes de montagnes.