Il s’est fait discret depuis le début de la Vuelta et pourtant au niveau comptable, il est toujours placé à 2 minutes 13 secondes de Contador en sixième position. On dit souvent qu’il est préférable de se faire oublier pour mieux surgir. Et c’est ce qu’il a fait aujourd’hui et autre l’effet de surprise, il a été très fort dans les derniers hectomètres pour résister au quatuor magique.
Le plus dur pour lui sur cette Vuelta c’est de confirmer après son podium sur le Giro en mai. Pourtant en début de saison, il ne partait pas en tant que leader de son équipe, il était placé en tant qu’équipier de luxe de coureurs tels Jakob Fuglsang, Michele Scarponi ou encore Vincenzo Nibali. D’ailleurs il est couvent comparé à ce dernier par la troublante ressemblance de leurs visages, le même style sur un vélo mais aussi ils sont nés tous les deux sur une île, l’un en Sicile, l’autre en Sardaigne. Cela pourrai lui mettre une certaines formes de pression, peut-être est-elle présente en Italie mais en Espagne avec la présence de tous les cadors, il passe au second plan et c’est pas plus mal pour lui.
A la suite de son superbe Giro, il est passé en tant que second leader de l’équipe Astana, derrière le requin de Messine. Il est reste deux semaines sur cette Vuelta et il profitera peut-être par le fait qu’il a un peu de retard au classement général et qu’il sera moins surveillé que les autres coureurs devant lui, pour aller gagner une autre étape et pourquoi pas s’offrir un nouveau podium parce que mine de rien, seulement 1 minutes le sépare du podium et personne l’a suivi aujourd’hui même si surement voulu, il faudra voir lors des prochaines étapes de montagnes si il montre un niveau similaire à celui d’aujourd’hui.
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