L’équipe type du Tour de France 2014

NibaliVoici un article qui est pour moi l’équipe type de ce Tour de France 2014, c’est à dire les meilleurs coureurs, ceux qui étaient dans une forme éblouissante. L’intérêt n’était pas de mettre que des sprinteurs ou grimpeurs mais de créer une équipe capable de gagner partout et de controler la course. Bien sûr d’autres coureurs auraient largement pu intégrer cette équipe mais après c’est sur un jugement personnel.

Vincenzo Nibali

Le vainqueur de cette 101e édition du Tour de France est tout naturellement le leader de cette équipe, jamais inquiété pendant trois semaines et ces adversaires trop irréguliers lui ont permis d’avoir une avance considérable à Paris. Lui et son équipe ont contrôlés la course parfaitement, ne laissant que des miettes à ses adversaires et encore. Dans le reste de l’équipe il n’y aura aucun de ses coéquipiers car ils ont tous étaient à un moment en difficulté, très irréguliers contrairement à d’autres équipiers. Quatre victoires d’étapes pourtant ce n’est pas un sprinteur, 19 jours en jaunes et la victoire finale dans la poche avant de se tourner vers d’autres objectifs.

Marcel Kittel

Le sprinter de cette équipe c’est aussi le meilleur de cette édition, Kittel n’a pourtant pas été maillot vert mais dès qu’il était présent dans les emballages, il gagnait sauf à l’arrivée à Nîmes. Il manquait certes Cavendish, on attendait ce duel avec impatience, il n’aura pas eu lieu car le Britannique a abandonné dès la première étape sur chute mais l’Allemand a démontré qu’il était le meilleur sprinteur du monde actuellement. Son équipe a été exceptionnel aussi, elle n’entrait en action qu’à cinq kilomètres de l’arrivée alors que certaines roulait depuis cent kilomètres. Une fois la machine Giant en route, elle est quasiment inarrêtable. Quatre victoires d’étapes comme l’Italien comme l’an passé dont la plus prestigieuse sur les champs.

Rafal Majka

Au début du Tour, peu de personne l’aurait mis dans cette équipe type car il sortait du Giro, remplaçait Kreuziger à la dernière minute et se muait donc en coéquipiers de luxe pour Contador car le polonais a largement les épaules pour être leader unique d’une équipe. C’est l’un des grands bénéficiaires de l’abandon malheureux de Contador. La première semaine, fantomatiques à s’économiser pour les deux semaines suivantes et finalement il n’aura pas eu à travailler pour l’Espagnol et se voyant de nouveaux objectifs, une victoire d’étape et le maillot à pois. Après les vosges où il eu le champ libre, à chaque arrivée au sommet il a été dans les trois premiers c’est dire qu’il était très fort. En plus du maillot à pois, il a comptabilisé deux victoires d’étapes pour un premier Tour de France c’est un bilan exceptionnel et de bonne augure pour la suite.

Mickael Cherel

Mickael Cherel n’est peut-être pas le premier nom qui vous viendrai à l’esprit pour mettre dans cette équipe. C’était le dernier équipier de Bardet et Péraud en général, faisant un travail dans l’ombre de ses deux leaders pendant tout le Tour de France. On lui a souvent demandé de faire le troisième homme dans les étapes de montagnes pour le classement par équipe. Pour moi dans ce Tour de France, il a été l’un des meilleurs équipiers en montagne avec un autre Français que vous découvrirez plus loin dans l’article.

Tony Martin

L’Allemand Tony Martin a été très impressionnant pendant ces trois semaines, tantôt travaillant pour Kwiatkowski, Renshaw ou Trentin, tantôt partant à l’abordage seul comme nous le révèle sont escapades allant vers Mulhouse résistant toute la journée à l’échappée d’une vingtaine de coureurs toute la journée. Repartant le lendemain pour conduire Kwiatkowski vers échappée infructueuse. Bien sûr, il a dominé le contre-la-montre l’avant dernier jour reléguant son dauphin de 1 minute 39 secondes. Bilan pour lui deux victoires, le port du maillot à pois et le prix de la combativité. Il a su profiter des occasions qui lui ont était offerte, sinon se mettant à la planche pour ses coéquipiers.

Kevin Reza

Kevin Reza est peut-être un choix étonnant mais son travail dans l’ombre a été énorme confirmant sa troisième place sur les championnats de France. Tout d’abord en travaillant pour ses leaders, en tant que poisson de de Bryan Coquard, le plaçant idéalement avant les derniers mètres permettant au « Coq » de faire de belles placettes pour son premier tour, travaillant aussi pour ses leaders n montagne dans les échappées, Gautier, Voeckler et Rolland. Il avait la grande forme malheureusement quand il a eu l’occasion de jouer sa propre carte, il a été en deçà de quand il était au service de ses coéquipiers.

Martin Elmiger

Martin Elmiger et toute l’équipe IAM Cycling avec la perte de leur leader, Mathias Frank, se sont tournés vers d’autres objectifs, les victoires d’étape, en vain. Pourtant le champion de Suisse, échappée à cinq reprises. Il n’a pas reçu le prix de la super combativité mais il aurait mérité. Il a flirté avec la victoire à plusieurs reprise dans ses échappées comme dans l’étape arrivant à Nîmes. Dans les échappées c’était l’un des plus fort à chaque fois, menant et gérant les autres coureurs avec lui. Il plaçait aussi Haussler à l’approche des sprints. C’est donc un très bon équipier mais aussi et surtout un chasseur d’étape.

Ramunas Navardauskas

Le Lituanien a marqué l’histoire en étant le premier Lituanien a remporté une étape du Tour de France partant à 20 kilomètres de l’arrivée et résistant au peloton avec jamais plus de 30 secondes d’avances. Pendant ce tour il a tiré des bouts droits pour Talansky avant l’abandon de celui ci. Travaillant aussi pour Slagter mais aussi jouant sa carte personnelle lors des arrivées au sprint car Garmin Sharp n’avait pas de Sprinteur, en étant souvent placé dans les dix premiers.

Arnold Jeannesson

Enfin, un coureur de la FDJ.fr faisant partie de la garde rapproché de Thibaut Pinot. Il était souvent le dernier équipier qui restait au sein du groupe des leaders. Pendant ce Tour de France, il a été exclusivement au service du vainqueur du classement du meilleur jeune. Il a affiché un niveau plus que satisfaisant en montagne. Un équipier modèle sur ce Tour de France et il n’a pas rechigné à la tache.