Il n’était pas prédestiné à briller sur la route et d’autant plus dans la montagne car on peut le qualifié de bon grimpeur. En effet, l’Italien a surtout brillé plus jeune sur la piste tout en continuant sa carrière sur la route. Il a grimpé les marches une par une comme beaucoup d’Italiens. Il a commencé dans une des formations Italiennes de l’anti-chambre du World Tour, pour lui c’était Androni et a fait son premier Grand Tour sur le Giro. Mais ses premiers résultats, il a attendu d’être en World Tour et chez Cannondale pour les avoir malgré un rôle d’équipier modèle pour Peter Sagan.
Il a gagné une étape sur le Dauphiné Libéré en 2013, sur cette même épreuve en 2014, obtenu le maillot de meilleur grimpeur. Il a flirté avec une victoire d’étape sur le Tour de France cette année et par son omniprésence dans les échappées et son excellent travail pour son leader Slovaque, il a obtenu le prix de la super combativité sur ce même Tour de France. Finalement à 28 ans, il remporte seulement sa deuxième victoire professionnelle.
Il gagne pas souvent mais quand il gagne, ce n’est pas sur des courses de secondes zones. Il choisit bien ses courses. Il est très généreux dans l’effort. Il n’a pas souvent aussi l’occasion de tenter sa chance étant un coéquipier exemplaire. L’année prochaine, il va continué sa fulgurante ascension en signant chez BMC à cause de l’arrêt de Cannondale ou plutôt la fusion avec Garmin Sharp mais toujours en tant que coéquipier. Et avec la forme qu’il a en ce moment, cela m’étonnerait pas qu’on le revoit à l’avant, à la lutte pour une nouvelle victoire.
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