C’est un drôle de début de Vuelta que vit Valerio Conti, 21 ans, le deuxième plus jeune coureur de cette Vuelta 2014 après Merhawi Kudus. Un drôle de début mais heureux et réussi. Pourtant au départ, il n’était pas prévu de faire la Vuelta cette année mais il a été appelé en dernière minute en remplacement de Christopher Horner, interdit de départ par son équipe Lampre Merida à cause d’un contrôle sanguin anormal dût à une prise de médicament pour soigner une bronchite. Comme le veut le MPCC (Mouvement pour un Cyclisme Crédible),dont l’équipe Italienne fait parti, a prit les sanctions prévues à cet effet.
Pour l’équipe Transalpines, le choix du petit Italien a finalement eu du bon car outre d’avoir fait partie de l’échappée lors de la première étape en ligne, il a endossé grâces à cette étape le maillot blanc, non pas celui de meilleur jeune mais celui du classement combiné qui prends en compte le meilleur coureur dans tous les classements annexes. C’est anecdotique car il n’y a eu que 4 étapes de parcourus mais il est très actif depuis le début de la course, outre son échappée, il a prit une belle 8e place aujourd’hui. Certes, il ne remplacera pas Christopher Horner au classement général mais pour son premier Grand Tour, il fait un bon début et mouille le maillot comme dirait les footballeurs.
Vous ne connaissez peut-être pas ce jeune Italien et bien rapide présentation. Il en est déjà à 43 jours de course et il lui reste une Vuelta à faire soit encore 17 jours. C’est un puncheur, baroudeur. Comme on l’a vu aujourd’hui où sur une étape où il finit 9e, il a une petite pointe de vitesse ainsi qu’il passe bien les bosses ou les cols pas trop difficile. Principal fait d’arme chez les jeunes car ce sont ses seules références pour l’instant, 4e du championnat d’Europe junior en 2011 derrière Lecuisinier, Le Gac et Vliegen des coureurs qui sont ou en train de passer dans le monde professionnel. Il courait l’an passé chez Mastromarco, une bonne équipe amateur Italienne mais encore loin de l’équipe Zalf que nous avions abordés en Mai au moment du Giro.
On lui souhaite de continuer sur sa lancée et il démontre qu’il est vraiment plus facile de faire son premier Grand Tour en Espagne.
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